Ouadjet

Étant donné mon fort intérêt pour l’Égypte, je souhaitais vous présenter une divinité du panthéon égyptien. Celle-ci n’est pas beaucoup connu, mais on la voit pourtant partout. Elle se retrouve, entre autres, sur la coiffe de pharaon accompagné de sa consoeur à tête de vautour du nom de Nekhbet.

Ouadjet, aussi connu sous le nom de Bouto en grec, est une déesse à tête de cobra originaire de la ville de Bouto qui se trouve dans le delta du Nil. Elle est la protectrice de la Basse-Égypte tandis que Nekhbet est la protectrice de la Haute-Égypte. Son rôle est surtout celui de protectrice du pharaon. Ouadjet est d’ailleurs la tutélaire de la couronne rouge de Basse-Égypte (decheret).

Son nom, Ouadjet, dérive d’un mot égyptien signifiant «papyrus« et également utilisé pour désigner la couleur verte. Cette couleur verte la distingue des autres serpents se trouvant dans la mythologie égyptienne.

Pour revenir sur son lien avec Nekhbet, ces deux déesses représentent l’Égypte unifié, soit la Basse-Égypte et la Haute-Égypte. Elles sont considérées comme les deux maîtresses (Nebty) et toujours utilisé dans les noms de pharaon. Ce terme introduit le nom proprement dit du pharaon et le place sous la protection de ces deux déesses.

Cet article n’est pas très long, mais je souhaitais simplement vous présenter cette déesse méconnue et pourtant si importante dans la vie des pharaons.

En espérant que cela vous a plu et au plaisir d’échanger avec vous.

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix

Ce matin, je souhaitais vous partager une prière que j’aime bien. Celle-ci est chrétienne, mais j’ai eu l’occasion de la voir dans d’autres groupes qui n’étaient chrétien en tant que tel. Celle-ci vient de saint François d’Assise et elle s’appelle la Prière pour la paix.

La première phrase de cette prière est devenu, pour moi, une sorte de devise ou mantra que je récite. Cette phrase me touche particulièrement et donne du sens à la personne que je suis profondément.

Je vous invite simplement à la lire et à vous laisser bercer par elle. Ne la juger point avant de la lire, laissez-vous interpeller par elle. Bonne lecture 🙂

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie.

Amen.

Brahman

L’Inde, ce pays où regorge tant de spiritualité et de religiosité. Ce pays radie de spiritualité car les Indiens s’y sont dévoués depuis plusieurs siècles. Ces spiritualités et philosophies sont une source inépuisable pour toute l’humanité. Ce n’est guère étonnant que les Occidentaux, dont je fais aussi parti, se sont tournés vers cette région lorsqu’ils ont commencés leur recherche spirituelle.

Ma découverte de l’Inde s’est passée lorsque j’ai commencé mon université il y a près de 10 ans déjà. J’étais en quête spirituelle et le concept fondamental de l’hindouisme, soit le Brahman, est venu me toucher profondément et j’ai eu la révélation de ma vie. Ceci concordait parfaitement avec qui j’étais et avec mes croyances. Avec ma conception de Dieu.

Le Brahman, à ne pas confondre avec Brahma qui désigne la manifestation du Brahman, est la puissance mystérieuse à laquelle les rites sont efficaces. Le Brahman c’est la Sacré, l’Absolu, la seule Réalité, la Conscience qui se connaît en tout ce qui existe, l’existence supra cosmique qui sous-tend le cosmos (Jean Herbert et Jean Varenne, Vocabulaire de l’hindouisme, Dervy, 1985, p. 36).

Brahman est en quelque sorte le Dieu suprême d’où émane les différents(es) devi et deva (dieux et déesses de l’hindouisme). Ceux-ci devraient être vus comme des «angellos», c’est-à-dire comme des messagers de Brahman. Ils ne sont que le manifestation de ce dernier dans notre monde. L’un de mes professeurs nous expliquait cela en parlant de l’Amour. L’Amour est le grand concept qui se manifeste de différentes façons (par la musique, la poésie, des gestes, etc.) C’est cette même conception qui explique la relation entre ces différentes «divinités». À la base, il n’y a qu’un Dieu qui se manifeste au monde par différentes façons.

Le Brahman c’est aussi l’origine de Tout ce qui existe et sa finalité. Il existe depuis toujours et existera toujours. Certains diront que c’est l’Âme universelle, le Soi suprême, qui est à la fois lié à notre propre âme (Encyclopédie des religions, Gerhard J. Bellinger, éditions le Livre de poche et Rig-Véda).

Il est difficile de vous expliquer exactement ce qu’est le Brahman car il est en définition indéfini et essayer de le définir lui enlève une certaine part de réalité. Les hindous eux-mêmes le définissent comme neti-neti qui veut dire ni ceci, ni ceci. Selon eux, c’est la seule définition que l’on peut lui donner.

En résumé, le Brahman est la Réalité infinie, omniprésente, omnipotente, incorporelle, transcendante et immanente qui est à la base divine de toute l’existence.

L’Inde m’a apporté beaucoup et m’apporte encore beaucoup au niveau spirituel et je vais tenter de vous partager ceci dans les prochains articles.

En espérant que celui-ci vous a plus et au plaisir,

Eric

L’Égypte

L’Égypte, pays qui est né grâce à la générosité de son fleuve. Sans le Nil, l’Égypte ne serait que la continuité du désert du Sahara. L’Égypte est le don du Nil et ce n’est pas étonnant que celui-ci ait inspiré tant d’auteur, de légendes et de mythologies. Une dizaine de dieux, minimum, sont associés au Nil et toutes les légendes s’y rapportent… ou presque. Le Nil est au coeur de la vie des Égyptiens.

Selon les historiens, l’Égypte serait né vers 3 500 ans avant l’ère commune et fait parti des premières civilisations qu’a connu la terre. Je ne sais pas pourquoi, mais l’Égypte m’a toujours fasciné. Est-ce par son aura de mystères ? Peut-être, mais c’est surtout la religion et la mythologie de l’Égypte antique qui m’a attiré. Plus jeune, mon rêve était de devenir égyptologue car j’avais l’impression de me baigner dans les eaux du Nil chaque jour de ma vie par mes lectures ou mes recherches que je faisais sur le net. L’Égypte a été ma première vrai passion et elle est encore très présente en moi.

Malgré les siècles qui nous sépare, je ressens un lien profond avec l’Égypte de l’antiquité comme si j’y avais déjà vécu. Est-ce un signe… peut-être, mais j’ai arrêté de me poser ce genre de questions et simplement de profiter de ce qui se présente à moi. Je sais simplement que j’ai une attirance et un fort lien d’attachement pour cette période de l’histoire ainsi que pour une région en particulier, Denderrah.

Enfin, tout ça pour dire que la géographie de l’Égypte a teinté non seulement sa culture, mais aussi sa façon de voir le monde et sa mythologie. D’ailleurs, c’est la présence du désert qui a fait en sorte que les Égyptiens de cette époque se sont si consacrés sur les rites mortuaires et la définition de celle-ci. La religion égyptienne tourne essentiellement autour de la mort et ce n’est pas sans raison.

Ceci nous montre bien que l’environnement dans lequel on vit influence notre façon de voir le monde ainsi que notre vie. Outre l’environnement, la langue et la culture nous permette de voir certaines choses et d’en cacher d’autres, mais je pourrais revenir sur ce sujet dans un prochain article.

Cet article n’était qu’une petite présentation de ma plus grande passion et ceci vous permettra de me connaître un peu plus. D’ailleurs, je prépare quelques fiches sur le Panthéon égyptien que je vous présenterai dans un prochain article.

Je vous souhaite une très belle journée et au plaisir de lire vos commentaires 🙂

Eric

Comment devenir un bouddha en 5 semaines


Voici un livre que j’ai commencé à lire suite à une période de stress plus intense et d’anxiété. Voici une petite biographie de l’auteur se trouvant sur la quatrième de couverture du livre cité en titre. L’auteur de ce livre, Giulio Cesare Giacobbe, est un diplômé de philosophie et psychologie aux États-Unis et il a exercé la profession d’analyste avant d’enseigner la psychothérapie à Florence. Maintenant, il donne des cours de psychologie orientale à Gênes. 

Ce dernier nous explique le bouddhisme et l’état d’éveil d’un point de vue d’un psychologue. Son approche est plus qu’intéressante et nous montre bien les fondements du bouddhisme. Celle-ci est avant tout une philosophie et psychologie qu’une religion. L’auteur résume en des termes clairs les différentes étapes pour devenir un bouddha tel que Bouddha l’a enseigné. C’est ce qu’il souhaite nous partager dans ce livre en nous donnant une série d’exercices nous permettant d’atteindre cet état en 5 semaines. L’important est avant tout de se mettre en marche et de comprendre d’où vient nos pensées et arriver à les observer d’un point de vue extérieur. Ceci nous permettra d’arriver à contrôler notre esprit. Voici les 5 étapes que l’auteur nous explique et qui se réfère aux 5 capacités du Bouddha :

  1. Contrôle de l’esprit
  2. Présence au réel
  3. Conscience du changement
  4. Non-attachement
  5. Amour universel

Tel que mentionné par l’auteur dans ce livre, avant de commencer à contrôler l’esprit il faut tout d’abord se concentrer sur sa respiration afin d’atteindre la vacuité mentale. Voici une citation de Bouddha (Sutta Pitaka, Majjhima Nikaya, Cularahulovada Sutta) :

« Quand vous aurez appris à pratiquer la conscience de la respiration et de la pensée, vous atteindrez aisément la vacuité mentale. La vacuité mentale est la condition naturelle de l’esprit, exactement comme le repas est la condition naturelle du corps. »

Pour le moment, je ne peux vous dire si cela fonctionne, mais j’ai commencé la première semaine et je suis confiant que cela pourra m’apporter un peu plus de serennité et de calme dans ce moment un peu plus trouble. Je vous tiendrai au courant des prochains développements dans un prochain article.

Bienvenue dans ma savane canadienne !

Il me fait plaisir de vous accueillir sur mon blogue et j’espère que celui-ci vous plaira et que vous reviendrez visiter ma belle savane. Indie Zebra fait référence à deux choses qui me passionne énormément. Indie pour le côté un peu bohème et indépendant ainsi que pour sa ressemblance avec un pays que j’aime bien… l’Inde. Zebra fait référence à ma grande passion, depuis mon tout jeune âge, pour les zèbres. Je crois que ces deux termes me représentent bien car ils font aussi références à un côté de ma personnalité. L’Inde est la terre de plusieurs religions et spiritualités et c’est là que réside ma plus grande passion ainsi que de partager ces connaissances. Le zèbre fait référence à mon côté plus effacer mais tout en étant un être de communication. 

Ce blogue se veut un lieu d’échange portant sur les différents courants religieux et spirituels, sur la philosophie, les cultures du monde et différents sujets qui me passionnent (art, cuisine, sports, etc.) Je ne suis pas un guru et je ne recherche pas d’adeptes. Je souhaite simplement vous partager différentes informations sur les sujets qui me passionnent et qui, je crois, pourra aider d’autres personnes dans leur cheminement. Étant donné que les articles sont divisés par thème, il vous sera plus facile de lire ceux qui vous intéresse.

Pour terminer, mon nom est Eric et il me fait plaisir de vous accueillir dans ma belle savane canadienne. Comme vous avez pu le lire ci-haut, ce blogue portera sur différents sujets tout en ayant une petite touche humoristique. J’espère que ceci vous plaira et n’hésitez pas à laisser vos commentaires ou m’écrire un courriel. Il me fait toujours plaisir de répondre à vos questions.

Je vous souhaite une bonne lecture et au plaisir de vous retrouver.

Eric